l’ensemble cairn

CÉDRIC JULION – flûte   AYUMI MORI – clarinette    CAROLINE CREN – piano
SYLVAIN LEMÊTRE – percussions   CHRISTELLE SÉRY – guitare   CÉCILE BROSSARD – alto
CONSTANCE RONZATTI – violon   FANNY VICENS – accordéon   ANBDRÉ FEYDY – trompette
ALEXA CICIRETTI – violoncelle   GUILLAUME BOURGOGNE – direction musicale   SÉBASTIEN NAVES – son
THOMAS LEBLANC – régie   JÉRÔME COMBIER – direction artistique   RAPHAËL BOURDIER – administration
MAEVA DA CRUZ – développement   MICHEL BENTZ – développement Région Centre Val-de-Loire
Production – rbourdier@ensemble-cairn.com

L’Ensemble Cairn existe depuis 1998. Attentif doublement à un travail rigoureux de musique d’ensemble et de musique de chambre, les répertoires abordés par l’Ensemble Cairn sont sensibles à l’ouverture vers d’autres formes esthétiques et d’autres pratiques artistiques: le jazz, le cirque, les arts plastiques, la danse, la littérature, la vidéo, etc. Les concerts sont conçus comme des cheminements intérieurs dans lesquels chaque spectateur est invité à imaginer une relation sensible avec le son. Cairn compte parmi ses collaborations des compositeurs et artistes d’horizons très variés tels les compositeurs Gérard Pesson, Philippe Leroux, Tristan Murail, Noriko Baba, Thierry Blondeau, les jazzmen Marc Ducret, John Hollenbeck, Jozef Dumoulin, la claveciniste Violaine Cochard, les chanteuses Cristina Branco, Juliette Allen, Léa Trommenschlager, les vidéastes Pierre Nouvel et Boris Labbé, les chorégraphes Alban Richard et Hervé Robbe, le circassien Sylvain Julien, le peintre Raphaël Thierry…

© Claire Burguière

la soustraction des fleurs

Cérémonial Pollencréation 2024

JEAN-FRANOIS VROD – violon, set d’objets aux pieds, voix
FRÉDÉRIC AURIER – violon, alto à pédale, voix
SYLVAIN LEMÊTRE – zarb, sanza basse, cithare, voix
SAM MARY – lutherie, scénographie, lumière
Production – vrodandco@gmail.com

Fondé par le violoniste Jean-François Vrod, issu du monde des musiques orales du Massif central, le trio occupe une place singulière dans le paysage musical. Si ses racines sont du côté des traditions orales, son ramage est celui de l’exploration, de la composition et de l’improvisation.

Pour cette nouvelle création qui porte le beau nom de Cérémonial Pollen, le trio décide de réinterroger son instrumentarium d’origine: deux violons et un zarb (petit tambour originaire d’Iran remarquable par la richesse et la grande diversité de ses sons). Ils fouillent du côté des hommes-orchestre. Sets de pieds, de genoux, violons préparés, sanza basse, alto à pédale, modificateurs acoustiques de voix et bruiteurs divers viennent augmenter les instrumentistes. Avec ces nouveaux sons et en empruntant quelques rites religieux ou païens à d’autres terres et à d’autres temps, ils inventent une célébration douce, païenne, humaniste, joyeuse et décalée, organisée en une suite de tableaux sonores et visuels, fidèle aux origines cérémonielles et sacrées de la musique.

© Frédérique Pias

superklang

FRÉDÉRIC AURIER – violon, nyckelharpa, voix
SYLVAIN LEMÊTRE – percussions, zarb, voix
Production – compagniegreenlab@gmail.com

En ouvrant le disque actuel de Superklang, on peut y lire: «…Alors tous deux s’arrêtèrent sur le bord de la route… Tout en époussetant leurs manteaux pour faire tomber la poussière du chemin, ils regardaient en arrière vers les prairies fertiles dont ils avaient cueilli les fleurs. Quinze ans déjà à jouer ensemble! Sylvain Lemêtre et Frédéric Aurier, formés à l’école classique, acquis à la cause contemporaine, curieux des musiques du monde entier, Fred et Sylvain voulurent écrire la partition qui leur ressemblerait. Interprètes, compositeurs et improvisateurs, ils rassemblèrent les semences qu’ils avaient patiemment engrangées : théâtre musical et pop électro, bourrées à cinq ou sept temps, Ligeti et Machaut, ce qui est en bas comme ce qui est en haut… Ils empoignèrent le zarb et le violon, le nyckelharpa, le tambour sur cadre et les bols tibétains, ils trouvèrent aussi sur le talus une tige filetée et un pendule de Newton: SuperKlang était né ! Ils tournèrent ensuite le regard vers l’avant…»

l’horizon était loin… ils se remirent en route!

© Maxime François

noce

ROBERTO NEGRO – piano
DENIS CHOUILLET – piano
BENJAMIN FLAMENT – percussions
SYLVAIN LEMÊTRE – percussions
BORIS DARLEY – son
Production – compagniegreenlab@gmail.com

Une grande machine à sons qui rutile à entendre autant qu’à voir. Deux pianos joués par Denis Chouillet et Roberto Negro, meubles à sons historiques pourvus de tables d’harmonie, élaborés au fil des siècles d’un occident artisanal et industrieux, s’agrègent aux singulières et toutes contemporaines tables-établis peuplées de percussions recherchées et choisies, uniques de conception, des percutants Sylvain Lemêtre et Benjamin Flament.

On improvisa sans relâche, recherchant le matériau en faisant sonner le matériel afin d’entendre le son de ce clavier collectif et de concevoir sous sa dictée.
Nos idées préconçues ne tardèrent pas à être bouleversées par cette machine métamorphique, cette forge sonore.

Tout fut enregistré.
De l’écoute méticuleuse s’est peu à peu dégagée une forme, choix collectif qui parut nécessaire pour se frayer un chemin parmi la richesse de possibilités, de timbres et d’agencements qu’offre cette luxuriante formation.
La musique de NOCE est donc écrite, les caractères et modes de jeux qui l’animent sont fixés, mais la vie interne de chacune de ses parties est laissée à la composition instantanée.
Il sera toujours permis d’accueillir le hasard, l’heureux accident, de laisser advenir de nouvelles idées au sein de cette pièce qui reste ouverte et plastique et ne demande qu’à fleurir et grandir, à se peaufiner comme à se renouveler.

Sculpture de concert, dans et avec le temps.

© Rémi Angeli

sonore boréale

Les Mots & autres histoires farfelues empruntés au livre
La Funghimiracolette d’Olivier Mellano, aux éditions MF.
SYLVAIN LEMÊTRE – conception et composition
GÉRARD PESSON – emprunt musical
Production – rbourdier@ensemble-cairn.com

« Quelle joie que de retrouver un artiste que l’on a aimé dans divers projets collectifs dans un solo original, facétieux et accompli. Dans Sonore Boréale, Sylvain Lemêtre exploite le meilleur de ses qualités: une grande musicalité, un sens de l’oralité et de la théâtralité, une dramaturgie impeccable. Dans ce solo d’une heure environ, le percussionniste, se faisant clown à l’occasion, nous raconte une histoire, des histoires, son histoire. Assis derrière une grande table comme dans un atelier, il déroule le fil d’une pièce avec voix et percussions (le texte est extrait de La Funghimiracolette d’Olivier Mellano, éditions MF) à l’aide d’un nombre impressionnant d’objets. Ici un tuyau perlé qui sert de micro, là une brosse parlante, tout vibre, tout résonne, tout concourt à la narration. Personnifiés, les sons construisent l’histoire tout autant que le texte, histoire qui n’est in fine que celle du spectacle en train de se faire. Chapeau bas l’artiste ».

Raphaëlle Tchamitchian

© DR

cluster table

BENJAMIN FLAMENT – percussions
SYLVAIN LEMÊTRE – percussions
Production – compagniegreenlab@gmail.com

Cluster Table est né de l’association des deux percussionnistes, Sylvain Lemêtre et Benjamin Flament, tous deux très sensibles au sonore, qui élaborent depuis de nombreuses années leur propre instrumentarium, devenu de réelles identités sonores.

C’est sur leur table établi respective qu’ils ont décidé de poser leurs précieux instruments et objets sonores collectés au fil du temps. Ces deux homme-orchestres bien actifs derrière leurs tables à sons, font jaillir des espaces sonores peu entendus jusqu’alors et ont l’air d’inventer un jeu sans fin, aux combinaisons de plus en plus folles. Leur complémentarité repose sur leur différence, l’un électroacoustique, l’autre orchestral acoustique.

© DR

le tour du quart

DENIS CHOUILLET – piano
SYLVAIN LEMÊTRE – percussions

Production : compagniegreenlab@gmail.com

Compagnons de route de longue date, Sylvain Lemêtre et Denis Chouillet se sont côtoyés à de multiples occasions révélant chaque fois leur accointance et le plaisir qu’ils partagent à réunir piano et percussions. Ce qui réunit ces deux musiciens-là, au-delà de leur intérêt commun pour les musiques qui s’écrivent, qui s’inventent aujourd’hui, c’est une immense gourmandise des sons. Le tour du quart en est une belle démonstration.



Sur scène, un piano à queue encerclé et augmenté par la percussion. Tout autour du piano, quantité de claviers de percussions résonnent avec lui au gré d’un parcours évoluant des aigus du piano aux graves. Au fur et à mesure de l’improvisation, Sylvain se déplace autour du piano de Denis, en passant d’un clavier à l’autre. On y entend des claviers de différentes nature: de verres, de limes, de pièces métalliques, de polyblocks, de crotales, de cloches à vaches, de cloches tubulaires, de peaux.



Le tour du quart dure 1 heure, composé de 4 quart-d’heure, ponctué de 4 petites horloges sonores.



Ils se sont autorisé à jouer autour, dessus, dessous, dedans, pour finalement ne former qu’un seul instrument à deux têtes et quatre mains, comme un petit gamelan personnel.



Le tour du quart s’écoute et se regarde!



La création du Tour du Quart a eu lieu à l’Atelier du Plateau (Paris 19e) en 2019 et a été rejoué au Carreau du Temple dans le l’émission de Frans Musique À l’improviste dirigée par Anne Montaron.

© Bénédicte Mallier

au dehors

POLINE RENOU – voix

MATTHIEU DONARIER – anches

SYLVAIN LEMÊTRE – percussions
BÉNÉDICTE MALLIER – regard extérieur
Production – hopscotch.asso@gmail.com

AU DEHORS emmène un public mobile vers des lieux choisis. De près, de loin, visible ou pas, le trio joue avec le terrain comme d’un instrument vivant. Hautes futaies, pierriers, vallons, landes, combes et sentiers, abords de villes, friches et rues sont autant de mouvements, autant de partitions attendant d’être déchiffrées, lues, interprétées, détournées.
Pour ce faire, AU DEHORS fait appel à un dispositif nécessitant une journée de repérage préalable par l’équipe au complet. Bénédicte Mallier, architecte et urbaniste de formation, est notre regard extérieur. Elle opère en tant que public-témoin et scénographe. Sa lecture du terrain nous permet de pousser au plus loin le dispositif, en jouant avec les distances sonores, les dissimulations et les points de convergence avec le public.

Aucune sonorisation n’est nécessaire, la lumière est naturelle, sauf installation nocturne. Néanmoins, un accompagnement du public et un soutien logistique sont nécessaires et pris en charge par l’équipe accueillante.